La crise énergétique touche de plein fouet le secteur alimentaire et plus particulièrement sur notre territoire la multitude de producteurs et coopératives locales souffrent de la hausse de leur facture d’électricité et du prix des matières premières. Les coûts liés au transport des produits alimentaires ainsi qu’au stockage de ces derniers sont directement impactés par l’envolée des prix de l’énergie. Lors des entretiens réalisés durant le premier semestre de l’année 2021 par l’équipe de la CATL dans le cadre du diagnostique territorial pour le futur Conseil de Politique Alimentaire de Liège Métropole, une entreprise de transformation nous annonçait « si l’Europe sort de l’achat de fioul avec la Russie, cela aura un gros impact ».

En effet, durant les mois de septembre 2022 et octobre 2022, de nombreux transformateurs et distributeurs communiquent sur leur obligation de licencier du personnel, voire de se déclarer en faillite pour cause de facture énergétique qui explose. Les épiceries de Liège dont les marges avaient déjà été bien entamées suite à la période Covid (voir l’article) sont à nouveau au bord du gouffre, et encore plus pour celles qui sont impactées par les travaux du tram. Les boulangeries qui doivent assumer des prix parfois doublés ou triplé pour leur fournées avec un prix des matières premières en augmentation (farine, oeuf, etc) ne peuvent pas répercuter les hausses sur des pains qui sont déjà considérés comme chers (et ce à juste raison : fermentation lente, travail artisanal, qualités organoleptiques).

Ainsi, plus que jamais si nous souhaitons développer la proximité et la qualité pour notre alimentation soutenons les nombreux acteurs qui développent depuis plus de 10 ans cette dynamique à Liège : consultez notre carte des alternatives à la grande distribution et partagez la vidéo.

En tant que CATL nous participons aussi aux plaidoyers à l’échelle fédérale pour la taxation des supers-profits via notre implication dans Agroecology In Action et vous proposons de relayer la CARTE BLANCHE.